Il était important pour moi de réaliser cet article, tant ce choix a été décisif dans mon processus de reconversion. Également, j’ai été pas mal questionnée cette année sur l’école que j’ai intégrée en mai 2022, la formation qui y est dispensée, et bien sûr sa qualité.
Voici quelques mots donc, pour récapituler des mois intenses de cours suivis en école de naturopathie.
En introduction, il m’apparaît opportun de préciser que j’avais démarré un cursus plutôt scientifique. Passionnée de biologie, je me suis lancée dans un DUT Génie Biologique après un bac S. Un peu à court d’inspiration, c’est le commerce et la communication qui m’ont happée. Mais j’ai toujours gardé un œil très curieux et intéressé sur le milieu écologie/santé/science/bien-être. S’il n’est pas obligatoire d’être issu d’un cursus scientifique pour attaquer une reconversion en naturopathie, il est en revanche nécessaire – à mon sens – de se remettre un peu à niveau.
Euronature, la formation en naturopathie la plus ancienne
Je ne suis pas là pour en faire la publicité, mais celles et ceux qui me connaissent savent que j’ai tendance à recommander facilement les choses qui me plaisent.
Lors de ma reconversion, j’ai cherché et fait de nombreuses listes comparatives des formations disponibles. Il faut dire qu’une profession qui n’est pas (encore) reconnue et qui est porteuse de sens attire forcément les organismes de tous bords. Présentiel, distanciel, un programme de 90 ou 1800h, avec un mémoire ou sans, onéreuse ou en promo sur Groupon… Difficile d’arriver à y voir clair et à faire le bon choix. C’est d’ailleurs ce qui – entre autres – met à mal la profession, et c’est aussi pourquoi il est important de suivre les organismes de fédération comme l’OMNES ou le SPN.
J’ai listé ci-dessous les critères qui faisaient vraiment sens et étaient primordiaux pour moi, cela vous permettra également de mieux comprendre dans quelle optique et comment j’ai été formée cette année :
- une formation en présentiel : impossible pour moi de me projeter dans un schéma « télétravail ». Un de mes souhaits les plus forts était de sortir de derrière mon écran, ça n’était pas pour vivre une année entière enfermée.
- un quota d’heures élevé : 1200h me paraissaient être un minimum pour avoir un enseignement à la fois sérieux et supportable sur la durée. Avec des lots importants sur les matières fondamentales : anatomie-physiologie, nutrition,…
- un an maximum : le nerf de la guerre reste l’argent, et plus que jamais – étant donnée ma situation de maman célibataire – il était important de conserver une année de lancement d’activité.
- un socle solide : la formation devait remettre à niveau un cerveau un peu éloigné de la science depuis 14 ans ! Je ne voulais pas être prétentieuse, j’ai pris le temps de réviser mes cours d’IUT avant la rentrée… et j’ai bien fait.
- un respect de la naturopathie dans son application : ma plus grande crainte était de tomber dans une formation qui plaçait la naturopathie hors-sol. Il était primordial pour moi qu’elle soit à sa juste place : en éducation à la santé, en complément (et jamais en remplacement) de la médecine allopathique, dans le respect de l’évolution de la science, de la santé et des personnes.
- avoir de la pratique : et ça, c’était peut-être ma condition sine qua non. Élève de l’alternance lors de mes études sup’, je ne me voyais pas apprendre un nouveau métier sans le pratiquer, sans me tromper et apprendre avec des professionnels en situation. Avec cette formule, j’ai pu réaliser 3 consultations supervisées, 2 de plus lors d’un stage.
Ce dernier point est aussi à souligner, 42h de stage sont obligatoires pour être certifié. J’ai réalisé les miens auprès de thérapeutes (que je remercie pour leur confiance), en magasin bio en tant que conseillère au rayon bien-être, et auprès d’une société dont j’espère pouvoir longuement parler (et que je vous invite déjà à découvrir : Curanderas).
Une fois cette liste cochée, Euronature m’a paru être l’école la plus pertinente. Une rencontre avec la direction a achevé de m’en convaincre.
Se former en naturopathie, en 1 an
On ne va pas se mentir : c’est un challenge ! Faire rentrer autant de matières, autant de contenu et autant de savoirs en un an, c’est un marathon. Il faut tenir sur la durée, ne pas se décourager et apprendre à faire les liens entre les matières…. dont voici une partie :
- Anatomie – physiologie
- Pathologies
- Nutrition
- Aromatologie
- Iridologie
- Nutrition
- Hygiène vitale
- Écosystème intestinal
- Relaxation
- Massage
- Réflexologie plantaire
- Psychopathologie, …
Si toutes les matières ne sont pas des « coups de foudre », elles ont toutes été dispensées avec sérieux et professionnalisme par des spécialistes. Certaines en revanche, ont été pour moi de vraies révélations comme : les cours de massage, de réflexologie plantaire, l’aroma, ou encore l’étude des psychopathologies ou de la relation d’aide.
Est-ce que je me sens prête au bout d’un an ? Oui.
J’ai travaillé dur toute l’année, en cours comme après. J’ai vécu, mangé, dormi « naturo ». Je me suis immergée dans cette discipline du bien-être.
Est-ce que je suis totalement formée ? Bien sûr que non.
Et je pense qu’aucun.e naturopathe ne peut se targuer d’être arrivé.e au bout de ce métier. C’est tout à fait le genre de formation dont on n’a « jamais fait le tour » et c’est exactement ce que je voulais en amorçant cette reconversion.
J’espère que cet article vous aura permis de mieux cerner la formation que j’ai suivi, et ainsi de mieux comprendre la professionnelle que je suis à présent… et qui restera perpétuellement en formation !